Le Livre des Baltimore par Joël Dicker

~ Résumé ~IMG_3394

Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012, il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s’effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?

~ Chronique ~

Petit mot avant le début de cet article : je l’avais écrit entièrement une première fois, j’étais vraiment contente de ce que j’avais fait, j’avais le sentiment d’avoir su exprimer ce que j’avais réellement ressenti, sauf que mon ordinateur n’a rien enregistré et j’ai tout perdu.. J’ai donc essayé de le réécrire, mais je m’excuse d’avance si vous avez la sensation qu’elle est incomplète ou bâclée, c’est simplement que j’avais les nerfs bien à vifs et j’étais vraiment déçue, mais j’ai REfais ce que j’ai pu.. Merci quand même de passer par là ♥

Bonjour tout le monde! J’espère que vous allez bien ? On se retrouve aujourd’hui pour une chronique, celle du « Livre des Baltimore » par Joël Dicker. Je l’avais déjà évoqué quelques fois sur le blog, mais « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert« du même auteur avait été un réel coup de cœur, juste renversant. Je n’attendais donc qu’une chose, c’était de lire son dernier roman, et je peux vous dire que c’est loin d’être une déception. Maintenant, je n’ai qu’une envie, c’est de lire le premier, à savoir « Les derniers jours de nos pères« ..

« Le Livre des Baltimore » n’a pas été un coup de cœur comme son prédécesseur, mais il a tout de même été une excellente lecture, qui m’a royalement happée, jusqu’à me recracher à la fin complètement hallucinée devant tout ce que cette lecture m’avait fait ressentir.

Joël Dicker est pour moi l’un des maîtres incontestés des romans à suspens, toutes nationalités confondues. Dès le début, il a une manière de nous plonger instinctivement dans le récit, et alors on ne peut plus lâcher le livre, les pages se déroulent toutes seules, jusqu’à avoir obtenu la vérité de la révélation finale.

De plus, l’auteur a choisi dans cet ouvrage, d’aborder des sujets durs, qui en ont d’ailleurs rendu la lecture très difficile par moment. Il aborde donc des éléments éprouvants, tels que la maladie, la violence, le harcèlement, l’abandon, et il le fait de manière très détachée, il nous balance les faits à la figure, et alors on ne peut plus faire marche arrière, on est obligés de faire face à ces atrocités, on ne peut pas se défiler, on doit lire, et voir la réalité en face. C’était donc vraiment éprouvant parfois, mais c’est aussi ce qui fait la beauté de ce roman.

Et tout cela, on y a droit dès la première page, c’est alors que les dés sont jetés et c’est à nous de nous accrocher pour faire la lumière sur le mystère. Et croyez-moi, vous n’y résisterez pas vous non plus!

Mais ne vous méprenez pas, ce livre n’est pas juste un concentré d’événements négatifs, au contraire, il nous montre l’importance de l’amour, la force de l’amitié, la puissance de la famille, le courage face à une vie difficile, et tout simplement le fait qu’il existe, ici sur cette terre, des personnes qui sont prêtes à tout pour aider les autres, qu’il y a encore de l’espoir.

Pour ce qui est des personnages, je parlerai des trois principaux, à savoir Marcus, Hillel, et Woody. Je me suis énormément attachée à Marcus, j’ai trouvé que c’était beau l’amour qu’il portait à ses cousins, je l’ai trouvé fort et courageux pour son âge, et toujours plus réfléchi en grandissant. J’ai beaucoup aimé Hillel également, c’est un jeune garçon touchant, qui nous prend aux tripes, et l’on a qu’une chose en tête, c’est l’envie de le protéger. Et enfin en ce qui concerne Woody, j’ai parfois eu du mal avec lui, la moitié du temps il était adorable et l’autre moitié un peu compliqué à comprendre, mais sa proximité avec Hillel m’a attendrie du début à la fin!

Sinon je dirai qu’il n’y a qu’une petite chose qui m’a dérangée dans le récit, c’est le fait que dans la première partie, après l’introduction des personnages, et alors que tout était bien en place, il y a eu trop de répétitions à mon goût. J’ai trouvé cela dommage car elles ne servaient pas à grand chose, elles n’apportaient rien à l’histoire.

Mais je ne reviendrai que sur une chose, c’est que ce roman est formidable, cet auteur est formidable, je foncerai dans n’importe lequel de ses livres les yeux fermés, tellement son talent nous subjugue. Ce livre était addictif, de A à Z, il m’a fait peur, il m’a émue, il m’a fait rire, et il était criant de vérité, lisez le, s’il vous plaît. Je lui ai donné une note de 19/20 ♥

Quelques citations :

Ils étaient comme mon sang, comme ma chair. Nous aimions les mêmes sports, les mêmes acteurs, les mêmes films, les mêmes filles, et ce, non pas par consensus ou concertation, mais parce que chacun de nous était l’extension de l’autre. P 40-41.

Il y a eu une époque où les vedettes de l’Amérique étaient des cosmonautes et des scientifiques. Aujourd’hui, nos vedettes sont des gens qui ne font rien et passent leur temps à se photographier, eux-mêmes ou leur assiette. P 61.

– Moi, je crois que tu me protèges.
– Alors toi, tu me protèges aussi.
– Je te protège de quoi ? Je suis tout minus.
– Tu me protèges d’être tout seul. P 113.

Chacun est différent, Markie, et peut-être est-ce là le bonheur : être en paix avec ce que l’on est. P 437.

Et voilà pour mon avis, je suis vraiment déçue que le premier se soit effacé, mais j’espère quand même avoir réussi à vous partager ma pensée, car ce roman m’a vraiment touchée. Vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉 quant à moi, je vous attends en commentaires! Bisous bisous.

Auteur : Joël Dicker
Maison d’éditions : De Fallois Poche
Date de publication : 1 mars 2017
Nombre de pages : 592p.
ISBN-13 : 978-2877069731

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