Le secret de la manufacture de chaussettes inusables par Annie Barrows

~ Résumé ~img_7957

Été 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d’une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L’été s’annonce mortellement ennuyeux. Mais elle  tombe vite sous le charme des excentriques désargentés chez lesquels elle réside, les Romeyn. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l’existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.

~ Chronique ~

Bonjour à tous! J’espère que vous allez bien. Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ma dernière lecture, il s’agit du roman « Le secret de la manufacture de chaussettes inusables » écrit par Annie Barrows. Je voulais absolument lire ce livre  étant donné que l’autre roman de cette auteure, écrit avec sa tante Mary-Ann Shaffer, « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » avait été un énorme coup de cœur! D’ailleurs il est sorti au cinéma aujourd’hui il me semble, et j’ai vraiment très hâte de le voir!

Je dois dire que j’ai moins aimé ce roman-là que le précédent, mais je l’ai tout de même beaucoup apprécié! De toutes façons, mis à part le côté historique, ces deux romans ne se ressemblent pas tellement, peut-être aussi le côté familial, mais je trouve ce dernier moins présent dans LCLDAEDP dans lequel il était surtout question d’amitié. Ici, il ne s’agit plus d’un roman épistolaire, mais d’un mélange entre un compte rendu d’une histoire passée à la première personne du point de vue d’une petite fille, et le récit à la troisième personne plus omniscient de quelques autres personnages.

Mon explication est aussi compliquée que la montagne de personnages dans ce roman ahah! Au début il faut vraiment s’accrocher, heureusement d’ailleurs qu’un arbre généalogique nous est proposé au début de l’ouvrage car je crois qu’autrement je n’aurai jamais réussi à comprendre qui était qui. Il s’agit là en même temps, de la caractéristique typique d’un roman familial, on est face à une grande famille et il faut le temps de cibler le rôle et la place de chaque personnages. Une fois cela fait, j’ai eu plus de facilité à adhérer à ces derniers et à l’histoire.

Je pense qu’on peut dire que l’enjeu principal de ce roman repose sur le mystère qui entoure cette manufacture de chaussettes sur un événement survenu antérieurement à l’histoire qu’on lit. Le reste est un moyen d’apprendre à connaître les personnages, et d’en savoir plus d’un point de vue historique, ce sur quoi je ne vais pas me plaindre.

Néanmoins, j’ai très vite deviner le secret qui se cachait derrière cet événement. D’un autre côté ça m’a fait plaisir car c’est très rare que je parvienne à déjouer l’énigme avant le dénouement d’un roman ahah! Et c’est à cause de cela, du moins du choix de l’auteure effectué une fois la vérité révélée, que je suis très déçue de la fin, vous comprendrez quand vous le lirez car je ne veux rien spoiler, mais je ne suis pas du tout d’accord avec le message transmis par la fin de ce livre, dommage!

Du point de vue de la plume, je l’ai beaucoup aimée. En fait je l’ai trouvée très imagée, et l’auteure a su prendre en compte l’âge des différents personnages en fonction des points de vue, ce qui m’a beaucoup plu! Pour moi, il est important que les réflexions restent plausibles par rapport à l’âge du narrateur et là c’était le cas donc ça m’a fait plaisir! Sinon je parle d’une écriture imagée tout simplement car l’auteure a su me faire voyager au sein de cette petite ville du nom Macedonia, j’ai pu me représenter la chaleur ressentie (d’autant plus que présentement je suis en vacances en Martinique, ce qui favorise la chose), les paysages décris et les conditions de vie présentes au début du XXème siècle! J’ai donc donné à ce roman la note de 15/20 

Quelques citations :

Tu redoutes le travail ; tu le crains, mais cette terreur n’est qu’une illusion de ta classe. Le travail est noble. Il t’offre la dignité ; il élève l’esprit. P 26.

Tous ces secrets dissimulés que je découvrais m’apparaissaient aussi fascinants que menaçants. Peut-être était-ce pour cette raison que Sam Spurling avait décidé de vivre avec un million de chats, me dis-je. Peut-être qu’il trouvait plus facile de comprendre un million de chats qu’une ou deux personnes. P 178.

Ce n’est pas encore de l’histoire. Ce n’est qu’une épreuve de force. Ce n’est pas de l’histoire tant que personne ne l’a emporté. P 407.

J’en suis venue à penser qu’il y a très peu de différence entre se soumettre aux exigences d’un travail et se soumettre aux exigences de mon père. Les deux rapportent un salaire. Les deux nécessitent beaucoup d’attention. La grande distinction étant que, dans le premier cas, au moins, je suis libre de choisir mon mari. P 621.

Et voilà, j’en ai fini avec cet avis, je suis très contente d’avoir lu ce livre et je lirai les prochains de cette auteure avec plaisir! N’hésitez pas à me dire si vous, vous avez déjà lu ce livre ou s’il vous fait envie, personnellement je vous le recommande vraiment! Je vous attends en commentaires et d’ici-là, je vous souhaite de très bonnes lectures.

Coline 🌻

Auteure : Annie Barrows
Maison d’édition : 10/18
Date de publication : 2 juin 2016
Nombre de pages : 696p.
ISBN-13 : 978-2264066695

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